samedi 28 février 2015

Premier bilan de la réforme des rythmes scolaires

Les Départements tirent un premier bilan de la réforme des rythmes scolaires. Premier constat, cette réforme a créé un surcoût de 157 euros par élève.
Les Départements doivent faire face à une charge supplémentaire de 157 euros par élève en 2014, soit 80 millions d’euros depuis la mise en place de la réforme des rythmes scolaires. Ce coût est lié au transport des enfants, compétences attribuées aux Conseils généraux. Un constat tiré de...

samedi 21 février 2015

Philippe Torreton tacle Najat Vallaud-Belkacem (NVB) sur la réforme des rythmes scolaires - #rythmesscolaires

Lors de l'émission "On n'est pas couché" du 21 février 2015, l'acteur Philippe Torreton aborde le sujet de la réforme des rythmes scolaires et tacle la ministre Najat Vallaud-Belkacem. 

En pleine promotion de son livre "Cher François - Lettres ouvertes à toi président", Philippe Torreton répond à Laurent Ruquier dans son émission "On n'est pas couché".


L'acteur, qui a soutenu Ségolène Royale en 2007, s'est engagé auprès de Bertrand Delanoë pour les élections municipales de 2008 à Paris, conteste néanmoins la politique de François Hollande et surtout les engagements non tenus qu'il a pris lors de son discours du Bourget.

Le présentateur trouve que certains passages de son livre sont assez "violents" à l'encontre du Président de la République. 

Philippe Torreton répond que même si certains passages peuvent être violent c'est avant tout de l'invective ! 
Il voudrait que l'on se lâche, que l'on se dise les choses, que l'on parle vraiment des enjeux, de ce qu'il se passe, et qu'on arrête de faire semblant de penser que parce qu'on a fait une loi, ça y est, le problème est réglé.

"Comme j'entendais encore il n'y a pas longtemps Najat Vallaud Belkacem dire que "la rentrée s'est formidablement bien passée et que l'aménagement des temps scolaires est une grande réussite"
Ca fait marrer des millions de parents d'élèves ce genre de phrases ! 
Parce que dans des coins ça se passe bien oui, mais dans la majorité des cas  on ne sait pas quoi faire avec les mômes"! 

Retrouvez l'intervention en VIDEO, à 30 min 30s : https://www.youtube.com/watch?v=CvQzqmQE7vA

Et encore l'acteur reste modéré quant à tous les effets négatifs de cette réforme ! 
Et si l'on considère que "ça ce passe bien" dans certains coins, il ne s'agit que du périscolaire ! 
Les gens sont contents des activités, des TAP ou NAP ! 
Mais 74% des enseignants estiment que la réforme a un impact négatif sur le temps scolaire ! 
Elle est défavorable aux apprentissages !
   
·         L’Insécurité augmente

mercredi 18 février 2015

Kit du Boycotteur

LE "KIT BOYCOTT" DES GILETS JAUNES

Beaucoup en entendent parler mais certains ne savent pas vraiment en quoi cela consiste ! C'est très simple...
La réforme des rythmes scolaires, appliquée dans 4000 communes l'année dernière malgré un rejet majoritaire aux CSE et CTM (conseils dans lesquels on consulte les représentants de parents, d'enseignants...) s'est généralisée à toutes les communes de France pour l'année 2014-2015.

La grande majorité des parents, des enseignants, des agents territoriaux et autres acteurs de l'Education est contre.
Le "Boycott" permet alors aux parents de montrer leur désaccord.

Depuis la rentrée 2014, le Collectif des Gilets Jaunes appelle les parents à "boycotter" l'école un mercredi (ou samedi) par mois.
Ainsi, les parents qui le peuvent ne mettent pas leur enfant à l'école ce jour là.
Un bulletin d'absence leur est proposé, à fournir à l'école pour prévenir de l'absence et si possible au président de la République.
Les parents qui ne sont pas en mesure de le faire (parce qu'ils travaillent ou pour de multiples autres raisons) ont aussi la possibilité de dire NON ce jour-là : il leur suffit de cocher la case "Mon enfant sera présent mais..." et d'envoyer ce mot au président également. (envoi gratuit)

Il est impératif avant chaque boycott, d'informer les parents d'élèves ! Plusieurs moyens le permettent : afficher le tract au panneau d'affichage, distribuer le tract devant l'école, passer par les cahiers des élèves (uniquement en tant que parent délégué) avec accord du directeur.

Nous vous donnons ainsi rendez-vous pour chaque date nationale !
                                                                                                            

DATES NATIONALES DES BOYCOTTS 2015
Janvier : mercredi 14 (ou samedi 17)
Février : mercredi 04 (ou samedi 07)
Mars : mercredi 11 (ou samedi 14)
Avril : mercredi 01 (ou samedi 04)
Mai : mercredi 13 (ou samedi 16)
Juin : mercredi 03 (ou samedi 06)
Si toujours pas d abrogation, Juillet : mercredi 01 (ou samedi 04) !
                                                                                                            

BILAN DU BOYCOTT
Témoignez des résultats du Boycott dans votre école, commune : CLIQUEZ ICI
                                                                                                            

BULLETIN D'ABSENCE
                                                                                                            

LES TRACTS !

MOIS DE MARS


DATES NATIONALES - MERCREDIS et SAMEDIS


DATES NATIONALES - MERCREDIS

DATES NATIONALES - SAMEDIS

Merci à tous !
Ensemble, tout est possible !

lundi 16 février 2015

LA REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES ET LA MINISTRE


Cette réforme des rythmes scolaires aura vu se succéder jusqu’à 3 ministres différents tellement elle aura été sujette à polémique !

La dernière en date, Mme Najat Vallaud-Belkacem, a été nommée juste avant la rentrée des classes le 26 août 2014.

Même si son prédécesseur, Benoit Hamon, avait déjà tout préparé avant son arrivée au ministère, c’est cette « reine de la com’ » qui a eu la lourde tache de faire face aux mécontentements inhérents à cette réforme.

Et des mécontents il y en a ! 
Car cette réforme ne va pas dans l’intérêt de l’enfant, non seulement dans sa mise en place mais aussi dans son fondement !

·         L’ancienne ministre du Droit des Femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, qui se voulait la « ministre de l’Egalité » devrait savoir que diminuer le temps scolaire des enfants sur la journée, au profit d’activités l’après-midi, défavorise le travail des femmes.

·         Cette organisation favorise les inégalités des chances de réussiteCette réforme ne fait qu'augmenter les inégalités déjà existantes au lieu de les réduire ! 
Les enfants "privilégiés" (locaux, personnels, matériels disponibles...) le sont encore plus, les autres restent délaissés... cette réforme creuse les écarts !

C'est encore plus flagrant avec les enfants en situation de handicap qui nécessitent une Aide de Vie Scolaire (AVS) !

Creuser les inégalités et défavoriser le travail des femmes, ce sont deux des raisons qui font que l’Allemagne remet en cause cette organisation (cours le matin / activités l’après-midi) qui était généralisée là-bas.


·         Les temps périscolaires supplémentaires, qui découlent de la réorganisation des temps scolaires, coûtent chers et sont difficiles à organiser.

Même à Lyon, où la nouvelle ministre pouvait se vanter qu’elle soit, avant la réforme des rythmes scolaires, « une collectivité proactive sur la question des temps périscolaires », alors qu'aujourd'hui, avec cette réforme, les activités deviennent payantes à Lyonajoutant des charges aux parents  et oubliant au passage le principe d’égalité d’accès si cher à Madame la ministre...

Sachant qu’un de ses mentors, Ségolène Royal, exprimait clairement que cette réforme des rythmes scolaires était mal menée et qu’il aurait mieux valu la tester avant de l’imposer à tous de la sorte,

Sachant que le bilan de l’année 2013-2014 dans les 4000 communes où la réforme a été appliquée est majoritairement négatif (surtout en termes de réussite scolaire),

Sachant que le Premier Ministre, Manuel Vals exprimait clairement que «Ce qui marche doit être maintenu, ce qui ne marche pas doit être réétudié ou abandonné»,

Pourquoi ne pas faire marche arrière vis-à-vis de cette réforme, ou, tout au moins, laisser un moratoire ou le libre-choix, comme certains maires l’ont demandé ?

(Rappelons au passage qu’en 2008,  X. Darcos, lui, avait laissé le libre choix aux maires d’appliquer la « semaine de 4 jours » ou pas)

Aujourd’hui encore, il n’est pas trop tard pour changer de cap et faire preuve d’écoute et de clairvoyance.

Mais l’action de la ministre vis-à-vis de cette réforme a été tout autre…

D’ailleurs certains membres du ministère l’affirment : « elle n’est là que pour faire de la comm’, […] elle ne fera rien » alors que l’Education en France aurait tant besoin…


Un cadre de gauche la trouvent même « dangereuse pour l’école »

dimanche 15 février 2015

RYTHMES SCOLAIRES : UNE REFORME, DES BOYCOTTS, LA LIBERTE D'EXPRESSION

Depuis la rentrée de septembre, de nombreux parents ont décidé de mettre en place des actions de boycott de l’école en signe de protestation à cette réforme des rythmes scolaires.

Les actions ont eu lieu tous les mercredis (ou samedis selon les localités) de septembre puis se poursuivent encore les 1ers mercredis de chaque mois comme par exemple le 3 décembre dernier au Havre, à Caudry ou à Strasbourg.



Au milieu des pétitions, barrages filtrants, manifestations et boycotts du mercredi une autre forme de contestation est apparue : le refus du règlement intérieur des écoles.
En effet, une partie du Règlement Intérieur porte sur la scolarisation sur 4 jours et demi. En absence de vote positif du nouveau règlement, c’est l’ancien règlement intérieur qui fait foi, à savoir avec une scolarisation sur 4 jours !

Le Code de l’Education (art. R411-5, art.D411-2, art D411-6) nous rappelle que le DASEN propose en début d’année scolaire un règlement intérieur type pour les écoles maternelles et élémentaires. Ce dernier est soumis au vote lors du conseil d’école, car c’est le conseil d’école qui établit le règlement définitif.

Le règlement intérieur doit respecter les textes législatifs nationaux… mais seul le vote de ce règlement permet l’application officielle des textes dans l’école !

Aussi, en votant contre l’application du règlement type proposé par le DASEN, avec 4,5 jours, les parents, enseignants et élus affirment officiellement leur opposition à la réforme des rythmes scolaires.

Plusieurs conseil d’écoles ont d’ores et déjà fait ce vote d’opposition, comme à Verrières, Isola 2000, Isola Village, Nice (06), Blainville (50), Janvry (91) ou St Priest (69), malgré les pressions subies et le manque d’informations quant à ce point juridique.


Mais face à cette opposition légitime, le gouvernement n’a cessé de menacer et réprimander, tout en martelant dans les médias que « tout va bien »…

Pourquoi mettre autant de pressions aux maires, aux personnels enseignants et aux parents qui s’opposent à cette réforme si celle-ci est tellement bien accueillie et bonne pour les enfants ?

En effet, on ne dénombre plus : 
·         les menaces et rappels à la « loi » faits aux maires,
·         l’incitation à la délation auprès des directeurs d’école,
·         Les menaces sur les enseignants,
·         les réprimandes s’ils se montrent opposés à cette réforme,
·         jusqu’à l’envoi de gendarmes dans les écoles 
·         et les menaces d’amendes (même de peine de prison) pour les parents qui boycottent le mercredi matin (alors que la loi prévoyait la « possibilité » de 4 demi-journées d’absence non-justifiées par mois).

En effet, force a été de constater que cette réforme, rejetée par la majorité des acteurs de l'Education, a entraîné un taux d'absentéisme important lors de la demi-journée supplémentaire (boycott du mercredi ou du samedi).

Ainsi, cette dernière loi donnant la possibilité de 4 demi-journées d'absences non justifiées par mois a été modifiée dans le Bulletin Officiel du 1er janvier 2015 "Obligation scolaire, Circulaire interministérielle relative à la prévention de l'absentéisme scolaire - circulaire n° 2014-159 du 24-12-2014".

Les parents ne mettant pas leur enfant à l'école "sans motif légitime ni excuses valables au moins quatre demi-journées complètes dans une période d'un mois" se voient alors menacés de sanctions pénales !

Ce système de répression entraîne ainsi une vigilance supplémentaire : les parents refusant, pour le bien de leur enfant, la présence de ce dernier lors de la cinquième demi-journée d'école, sont dans l'obligation de fournir un justificatif valable ! (les seuls motifs légitimes d'absences sont : la maladie de l'enfant ou d'un de ses proches s'il est potentiellement contagieux, une réunion solennelle de famille, un empêchement causé par une difficulté accidentelle dans les transports, l'absence temporaire des parents lorsque l'enfant les suit. Quel que soit le motif l'absence doit être signalée auprès de l'administration de l'établissement scolaire. A noter qu'un certificat médical ne peut être exigé que pour certaines maladies contagieuses). 


Si l’on ajoute en plus la surveillance internet instaurée par le gouvernement le 24 décembre 2014, l’on peut aisément s’inquiéter pour la liberté et le principe républicain en France…

Avec les attentats du 7 janvier 2015 à Charlie Hebdo, la question de la liberté d’expression est revenue sur le devant de la scène de façon dramatique.

Nombreux sont les politiciens qui ont suivi l’élan national pour dénoncer l’obscurantisme et (ré)affirmer cette valeur si chère à la France, l’impertinence, l’irrévérence, la liberté d’opinion, la liberté d’expression, le fondement de toute démocratie en disant simplement : JE SUIS CHARLIE.

Une fois l’émotion passée, espérons que les actions suivront et que cesseront les faits autoritaristes rencontrés depuis des mois face à cette réforme non votée, imposée, contre l’avis du peuple.

Car face aux événements choquants qui ont coutés la vie à 17 personnes, l’Education a un grand rôle à jouer
N’oublions pas que les terroristes qui ont sévi sont nés et ont grandi en France, bloquer les frontière ne changera peut être pas grand chose si l’Education Nationale, les parents et chaque membre de notre société ne faisons quelque chose.

La réforme des rythmes scolaires ne va pas dans le bon sens et empêche d’autres grandes mesures urgentes d’être prises.


mardi 10 février 2015

Les « sacrifiés » des rythmes scolaires n'en peuvent plus

La colère monte chez les animateurs et les personnels encadrant les écoliers. Ils dénoncent une surcharge de travail depuis la mise en place de la réforme.


Fatigue, Stress sentiment accru de précarité... La réforme des rythmes scolaires, généralisée depuis la dernière rentrée dans toutes les écoles deFrance, impacte fortement les conditions de travail des animateurs et des agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem).


Dans plusieurs villes du département (Arcueil, Cachan, Chevilly-Larue, Le Kremlin-Bicêtre...), de plus en plus de professionnels font remonter leur mal-être et envisagent des actions, comme des grèves administratives au niveau des cantines ou des fermetures de centres de loisirs, pour se faire entendre.

« A Cachan, il y a un basculement progressif de la responsabilité vers les directeurs des centres de loisirs, indique Aurélien Thissier, directeur d'un centre de loisirs pour les maternelles à Cachan. Trois d'entre nous se ...

jeudi 5 février 2015

Alpes : un territoire rural abandonné par le système éducatif

Une bonne cinquantaine de manifestants se sont rassemblés mardi dernier en fin de matinée devant la préfecture de Digne-les-Bains, chef-lieu des Alpes-de-Haute-Provence. Les enseignants du premier et du second degré répondant à l’appel de la seule FSU dans le cadre de la mobilisation nationale des personnels de l’Éducation pour des meilleures conditions de travail et une hausse de la rémunération. Une mobilisation vécue dans un climat particulier dans ce département rural, où les promesses de Gascon du gouvernement à propos de la prétendue création de 60 000 postes ont du mal à passer. Alors que les personnels travaillent déjà avec des effectifs excessivement tendus.

À titre d’exemple, le manque de maîtres remplaçants dans les Alpes-de-Haute-Provence est criant : « J’ai un temps partiel thérapeutique, confie une maîtresse d’école. Le jour où je suis absente, je ne sais jamais qui va me remplacer et parfois, il n’y a pas de remplaçant du tout. Avec une classe de CP, c’est quand même assez alarmant que les élèves ne puissent disposer d’un enseignant la semaine entière. »
Un autre professeur des écoles, qui enseigne à Sisteron, ne décolère pas contre les rythmes scolaires : « Franchement, celui qui nous a pondu ça n’a pas inventé l’eau chaude, s’étranglait-il. Les enfants sont fatigués à l’extrême alors que cela était censé respecter davantage les rythmes biologiques de l’enfant. Le pire, c’est qu’ils savent très bien ce qui leur remonte du terrain. Mais non ! Ils s’entêtent à...